[Les masques ont des risques qui] touchent à la fois la santé et l’éducation chez les plus jeunes

20 Mai 2021

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MARTINE WONNER

« [Les masques ont des risques qui] touchent à la fois la santé et l’éducation chez les plus jeunes »

Reconnue comme étant une figure de l’opposition aux mesures sanitaires votées par la majorité, Martine Wonner, ancienne député LREM, s’est exprimée à l’Assemblée sur le port du masque pour les enfants. Elle affirme que les masques ont des risques qui « touchent à la fois la santé et l’éducation chez les plus jeunes ». Pour analyser cette phrase, « Les Vérificateurs » du groupe TF1/LCI ont contacté deux spécialistes. Tout d’abord, Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie et cheffe des urgences pédiatriques au CHU de Nantes. Cette dernière note « qu’aucun signal d’alerte ni aucune remontée scientifique ne met en avant des soucis de santé  » liés au port du masque chez les plus jeunes. « N’oublions pas que dans les hôpitaux, des enfants portent depuis longtemps des masques pour se protéger, lorsqu’ils sont atteints de maladies chroniques notamment. » En revanche, elle souligne que « les enfants en ont ras le bol » de porter le masque.

En ce qui concerne les troubles de l’apprentissage, « Les Vérificateurs » se sont focalisés sur les troubles de l’apprentissage de la parole. Ils ont contacté Anne Dehêtre, présidente de la Fédération nationale des orthophonistes (FNO). Pour elle, il faut distinguer « la majorité des enfants et ceux qui consultent déjà des spécialistes pour des troubles du langage et de la communication ». Les premiers, pour lesquels aucun signal d’alerte n’est détecté, sont à ses yeux peu à risque « même s’il est clair que l’on ne dispose pas d’un recul suffisant à l’heure qu’il est ». La représentante de la FNO ajoute que « le langage et la communication, ça s’apprend avant tout à la maison. Et à la maison on sait qu’il n’y a pas de masque. » Reste le cas des enfants déjà atteints de troubles. La spécialiste admet qu’ils font face à un obstacle supplémentaire.

Les propos de Martine Wonner sont donc imprécis.

Pour lire l’article des « Vérificateurs » dans son intégralité, c’est ici :