Animé par Yann GUÉGAN, vice-président du Conseil de déontologie journalistique (CDJM).
Les enjeux
Qu’est-il permis de raconter dans le traitement d’un fait divers ? Quelles sont les limites et les permissions ? Que disent les chartes déontologiques et comment fonctionnent les médias pour décrire sans trop en dire ? Au cours d’un atelier pratique, le public a exprimé librement ses opinions, ses doutes et ses certitudes pour questionner la déontologie journalistique
Ce qu’il a dit
Yann Guéguan (vice-président du Conseil de déontologie journalistique) : « Ce n’est pas parce qu’on n’apprécie pas le traitement journalistique d’un fait divers que ce traitement n’est pas déontologique. Ce n’est qu’en rentrant dans les textes qu’on peut savoir si la déontologie a été respectée. »
À retenir
Entre les sentiments et les avis personnels, la déontologie essaie de se frayer un chemin en s’appuyant sur des textes de référence. Si le traitement d’un fait divers peut parfois choquer, il est en fait parfois tout à fait légal. Les journalistes doivent apprendre à maîtriser la déontologie pour connaître ce qui leur est permis mais aussi pour savoir où sont leurs limites. Diverses chartes d’éthique professionnelles posent les bases, comme celle du Syndicat national des journalistes.
Margot Courtin (EPJT)