Retrouvez l’essentiel de l’événement « Cyberharcèlement : quels outils ? Quelles stratégies ? »
Photo : Sarah Chevalier/EPJT
Avec Martine SIMONIS (Belgique), secrétaire générale de l’Association des Journalistes Professionnels (AJP) et Me Benjamine BOVY (Belgique), avocate au barreau de Bruxelles.
Animé par Elodie VIALL, consultante pour PEN America.
Les enjeux
Au sein des rédactions ou en ligne, les femmes journalistes sont en première ligne face au harcèlement. Avec le développement des réseaux sociaux, le phénomène se développe. Il peut prendre des formes différentes et les rédactions ont parfois du mal à percevoir son ampleur. Discours haineux, messages directs, usurpation ou diffusion d’images intimes, 73% des femmes journalistes ont déjà été confrontées au cyberharcèlement. Cela peut les amener à de l’autocensure ou jusqu’à quitter la profession.
Ce qu’ils ont dit
Benjamine Bovy : « On a tous une responsabilité en ligne mais ça demande du courage. »
Elodie Vialle : « On ne peut pas empêcher le cyberharcèlement mais on peut s’y préparer. »
« Quand on pense politique éditoriale, il est important d’envisager le cyberharcèlement que cela pourrait entrainer. »
Martine Simonis : « Les entreprises de médias ont mis peu de choses en place sur ces violences en ligne. »
« Les directions ne voient en général aucun problème de harcèlement dans leurs salles de rédaction. »
À retenir
Il est important, en tant que victime, de ne pas rester passif. Les journalistes cyberharcelées doivent, dans la mesure du possible, constituer des dossiers de preuves. Les rédactions doivent elle prendre conscience de l’ampleur du phénomène et prendre des dispositions. Les témoins de cyberharcèlement ont également un rôle à jouer : ils doivent agir en signalant les propos sur les réseaux sociaux.
Marine Bernon (Ihecs) Sarah Chevalier (EPJT)
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