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[RÉSUMÉ] Comment retrouver le goût de l’information ? (Etat des lieux avec DE FACTO, MILAN PRESSE, FONDATIONS DESCARTES, FONDATION JEAN-JAURÈS)

Tours 2023

29 Mar 2023

Retrouvez l’essentiel de l’événement « COMMENT RETROUVER LE GOÛT DE L’INFO ? » (Etat des lieux avec DE FACTO, MILAN PRESSE, FONDATIONS DESCARTES, FONDATION JEAN-JAURÈS)

Photo : Eva Pressiat/EPJT

Avec Marie-Anne DENIS, directrice générale de Milan Presse et David MEDIONI, journaliste et directeur de l’Observatoire des médias. 

Animé par Catherine BOULAY, journaliste spécialise des médias à L’Opinion.

 

 

Les enjeux

53% des Français disent souffrir de fatigue informationnelle. À partir de ce constat, comment redonner envie ? Faut-il que les médias changent complètement leur manière d’informer pour attirer à nouveau le public ? Ou doit-on repenser individuellement notre rapport à l’information ?

Ce qu’ils ont dit

Marie-Anne Denis (directrice générale de Milan Presse) : « 85% des jeunes (13-17 ans) pensent que l’info est importante. Ils ne sont pas du tout lassés par l’info. C’est une très bonne nouvelle. »

« Les ados sont contradictoires. Leur première source d’information ce sont les réseaux sociaux et pourtant c’est la source à laquelle ils donnent le moins de crédibilité. »

David Medioni (journaliste et directeur de l’Observatoire des médias) : « L’individu doit avoir un questionnement sur la manière dont il s’informe. Ensuite, évidemment, les médias traditionnels ont une part de responsabilité dans la fatigue informationnelle. Cette volonté de vouloir toujours étonner plutôt qu’informer me dit que oui, les médias ont leur part de responsabilité. »

« On est à un moment de bascule. Cette fatigue informationnelle, elle s’exprime aussi dans une fatigue institutionnelle importante. »

À retenir

À l’heure où de plus en plus de Français se disent affectés psychologiquement par les informations, certains décident de se couper complètement de l’info. Pour les deux intervenants, la fatigue informationnelle, au même titre que l’alimentation, est un enjeu de santé publique et devrait être traité comme tel. Ils militent pour la création d’une campagne de sensibilisation, comme la très connue « cinq fruits et légumes par jour », sur l’information.

Fanny Uski-Billieux (EPJT)

 

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