VALÉRIE PÉCRESSE
« Nous reconduisions 44% des personnes qui avaient une obligation de quitter le territoire [contre] 12% cette année »

Ensuite, il est vrai que c’est sous Emmanuel Macron que cet indicateur a été « historiquement bas ». « Sur les six premiers mois de 2018, il s’élève à 12,6 %, ce qui constitue un niveau très faible et en opposition frontale avec le discours de l’exécutif sur le sujet » écrivent les sénateurs. Il faut également nuancer les chiffres annoncés par Valérie Pécresse qui ne définissent pas les mêmes choses. La présidente de région se base sur l’ensemble des éloignements pour 2012, soit la somme du nombre de départs spontanés et de départs forcés. Or, si l’on prend cet indicateur, on note en effet qu’il y a eu 36 822 éloignements sur un total de 82 535 OQT. Soit 44%. Seulement, on ne peut comparer ce chiffre aux 12% donnés par les sénateurs, qui prend uniquement en compte les départs forcés. Dans les deux cas, on reconduit hors du territoire français deux fois plus de personnes en 2012 qu’en 2019, et non pas quatre fois plus.
Les propos de Valérie Pécresse sont donc faux.
Pour lire l’article des « Vérificateurs », de LCI, en intégralité, c’est ici :