VALÉRIE PÉCRESSE
« Entre le moment où [des] travaux d’intérêt général [sont] prononcé[s] par le juge et le moment où il[s] [sont] exécuté[s], plus de 400 jours [s’écoulent] »

Valérie Pécresse, la présidente sortante du Conseil régional d’Ile-de-France, candidate à sa réélection, était invitée sur France Info le 2 juin 2021. Elle a proposé de mettre en place une agence régionale des travaux d’intérêt général (TIG) pour les primo-délinquants. Si elle voyait le jour, cette agence serait chargée d’accélérer l’exécution des TIG. Elle le justifie ainsi : « Est-ce que vous savez quel est le nombre de jours qui s’écoulent entre le moment où un TIG est prononcé par le juge et le moment où il est exécuté ? Plus de 400 jours […], donc ce n’est plus une sanction éducative ».
Le travail d’intérêt général est destiné aux auteurs d’infractions de plus de 16 ans (et qui avaient au moins 13 ans au moment des faits). Il s’agit de travailler gratuitement pendant un nombre d’heures fixé par le juge pour le compte de la collectivité, en moyenne 96 heures. L’équipe « Vrai ou Fake » de France Info a consulté un document du ministère de la Justice sur les TIG pour vérifier ses propos. Selon les dernières données, le délai entre la condamnation et la fin de l’exécution du TIG, est, en moyenne, de 488 jours.
Les propos de Valérie Pécresse sont donc vrais.
Pour lire l’article de France Info dans son intégralité, c’est ici :