[LE RÉSUMÉ] « Droits voisins, un combat partagé »

Tours 2019

15 Mar 2019

2 minutes de lecture
DroitsVoisinsUnCombatPartagé_BenjaminBaixeras

(Photo : Benjamin Baixeras)

Retrouvez l’essentiel de la conférence « Droits voisins, un combat partagé »

Animé par Céline Schoen, correspondante à Bruxelles de la Correspondance de la presse, avec Pablo Aiquel, journaliste SNJ-CGT ; David Assouline, sénateur socialiste de Paris, vice-président du Sénat ; Jean-Christophe Boulanger, P.D-G de Contexte et président du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) et Hervé Rony, directeur général de la Scam.

LES ENJEUX

Un débat avait lieu concernant la réforme du droit qui sera très prochainement mise en place. La question était de savoir si ce changement marque une progression de la reconnaissance par les grandes entreprises de diffusion d’information du travail réalisé par les journalistes ou si la réforme ne va pas inciter les médias à faire du sensationnalisme pour engendrer plus de revenus.

CE QU’ILS ONT DIT

Jean-Christophe Boulanger : « Les droits voisins vont nous rendre encore plus dépendants des GAFA. C’est comme donner la clé de l’édition aux GAFA. »

Hervé Rony : « On a fait un pas en avant, mais il faut maintenant forcer les éditeurs de presse à prendre des décisions dans l’intérêt réels des journalistes. La négociation collective est la seule façon d’y parvenir. »

Pablo Aiquel : « Au-delà de l’enjeu juridique, la question à se poser, c’est comment faire profiter la presse de cette somme d’argent qu’elle reçoit. »

David Assouline : « Le droit d’auteur, que ce soit pour les artistes ou les journalistes, est fondamental puisque ceux qui tirent tous les bénéfices du travail d’autres tuent la créativité. »

À RETENIR

Cette nouvelle réforme a certainement le potentiel d’offrir aux journalistes une reconnaissance énorme des efforts qu’ils mettent dans la réalisation de leur travail qui, à l’heure actuelle, ne profite qu’aux GAFA qui reprennent allègrement toutes les informations de la presse dont ils ont besoin afin d’en tirer profit. Ils devront remettre aux entreprises de presse les 300 millions d’euros qui lui sont dus, mais le combat n’est pas terminé.

Par Pierrick PICHETTE